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Xinjiang, les ouïghours martyrisés, sinisés et folkorisés

La plus grande région de Chine, le Xinjiang, a fait parler d'elle ces dernières années. En cause le traitement réservé par les autorités chinoises au peuple autochtone : les Ouïghours. Implantation massive de Hans, l'ethnie principale de Chine, fermeture des mosquées et restrictions des pratiques religieuses, camps de travail et de rééducation politique. Cette assimilation forcée se poursuit à travers la transformation des villes et villages en parc d'attraction pour touristes. Une folklorisation en marche qu'Emmanuel Serna nous dévoile en exclusivité.

25 janvier 2024

LES ARTICLES

23 octobre 2023, Kashgar Le vieux centre historique et les constructions modernes vus depuis une tour à destination des touristes. Peu à peu les maisons traditionnelles, de briques et de pisé, sont remplacées par des habitations similaires, en béton et en briques ou des barres d'immeubles. Kashgar, également appelée Kashi par les Chinois, est une cité oasis millénaire dans le sud-ouest du Xinjiang, au pied des montagnes du Pamir et aux franges du désert du Taklamakan. Située sur l'ancienne Route de la soie, entre la Chine et le Moyen-Orient, elle a été un comptoir commercial important à partir du IIème siècle. La ville a été pendant des siècles et continue d’être, le cœur historique de la culture ouïghoure musulmane avec la plus grande concentration de Ouïghours au monde.

23 octobre 2023, Kashgar Un homme ouïghour récupère du bois sur les ruines du grand bazar récemment détruit. Le plus grand marché d’Asie centrale vieux de plus de 2000 ans a été entièrement rasé. Désormais le site est un immense no man's land où seuls les Ouïghours peuvent se rendre. Le site est surveillé en permanence par des hommes ouïghours à la solde du gouvernement chinois. La destruction du vieux quartier et des bâtiments historiques ou des mosquées est devenue le symbole de la perte d'identité des Ouïghours. Le gouvernement tente ainsi d’effacer peu à peu leur culture leur identité.

7 août 2023, Kashgar Un ouvrier chinois fixe une affiche pour un nouveau complexe immobilier sur la palissade d'un chantier. En banlieue de Kasghar nombreux sont les chantiers de construction d’immeubles à destination des chinois hans qui viennent s’installer sous l’impulsion du gouvernement. La Chine est un État multinational composé officiellement de 56 nationalités dont les Hans, ethnie majoritaire regroupant 92% de la population qui domine les 55 autres, considérées comme des minorités nationales car elles parlent une langue non chinoise. Les Hans parlent majoritairement la langue officielle, le mandarin. Les Ouïghours quant à eux sont turcophones. Ils sont principalement de confession musulmane et appartiennent à la majorité sunnite mais une minorité d’entre eux est de confession chrétienne.

6 août 2023, Kashgar Une vendeuse de rue et un homme ouïghour discutent devant une affiche faisant la publicité de la ville. Des agriculteurs ouïghours venus des campagnes environnantes, viennent dans le centre vendre des fruits et des légumes. L’oasis de Kashgar est très fertile et produit quantité de céréales et de fruits. Ainsi elle est réputée pour ses melons, ses raisins, ses pêches, ses abricots ou ses cerises. En plus d’être vendus frais tous ces fruits sont vendus séchés.

8 août 2023, Kashgar Un homme ouïghour fait sécher des peaux de moutons dans un quartier de la périphérie où s'élève de nouvelles tours. L’élevage de moutons, de vaches ou de bœufs fait partie de la culture ouïghoure et les peaux sont utilisées pour faire des tapis ou des vêtements qui sont vendus dans le reste de la Chine.

7 août 2023, Kashgar Un vieil homme chinois pêche avec sa petite fille dans un étang à proximité d'un quartier d'immeubles où résident les chinois. En banlieue de Kashgar, des barres d’immeubles flambants neufs accueillent les chinois qui viennent s’installer sous l’impulsion du gouvernement. La sinisation du Xinjiang se fait par l’arrivée massive de chinois hans qui viennent d’autres provinces et qui travaillent principalement dans la construction. Si les Ouïghours, environ 46% de la population, sont toujours majoritaires dans le Xinjiang, les Chinois sont de plus en plus nombreux et représentent désormais 41% de la population, les 13% restant se répartissent entre d’autres minorités : des Kazakhs, des Kirghizes, des Tatars, des Ouzbeks et des Tadjiks.

5 août 2023, Kashgar (à g) Une mosquée fermée au fond d'une ruelle d'un quartier ancien en reconstruction et (à d) un quartier ouïghour en cours de destruction va laisser place à des tours. L’ensemble des mosquées de Kashgar sont fermées, certaines sont complètement abandonnées, certaines transformées en lieux touristiques, d'autres détruites. Dans l’ensemble du Xinjiang, 70% des mosquées ont été détruites.

23 octobre 2023, Kashgar Un vendeur de rue et ses clients devant les ruines de la mosquée du grand bazar récemment détruite. La mosquée qui jouxtait le grand bazar a été détruite très récemment. Les débris jonchent encore le sol et le site est étroitement surveillé par des hommes ouïghours à la solde du gouvernement chinois qui en interdisent l’accès. La ville est située sur une zone sismique et selon le gouvernement les démolitions ne concerneraient que les bâtiments dangereux mais comme tout ce qui a trait à l’islam est en train d’être banni, les mosquées disparaissent peu à peu, plus de 40 d’entre elles ont déjà été détruites à Kashgar.


7 août 2023, Kashgar Une palissade devant un chantier avec des photos destinées à faire de la publicité auprès des touristes. Certaines parties de la ville sont encore en cours de transformation, les maisons traditionnelles d’un étage ouïghoures sont détruites pour laisser place à des barres d’immeubles comme partout dans le reste de la Chine. Ce ne sont pas seulement les maisons qui disparaissent mais avec elles, tous les artisans comme, les matelassiers, les ferronniers ou les marchands de tapis qui occupaient les rez-de-chaussée.

5 août 2023, Kashgar Des agents de sécurité ouïghours sont passés en revue par leur supérieur chinois. Autrefois présents tous les 500 mètres, les postes de police se réduisent au fur et à mesure que la situation sécuritaire, c’est a dire le risque de rébellion des ouïghours, s’améliore. Ainsi, les nombreux policiers chinois qui patrouillaient dans les villes du Xinjiang ont pour la plupart laissé la place à des policiers ou des agents de sécurité ouïghours. Cependant le commandement reste aux mains des chinois.

23 octobre 2023, Kashgar Chaque jour, très tôt le matin et loin du regard des touristes, les habitants ouïghours d’un quartier du centre se regroupent pour chanter l’hymne national chinois en levant le poing. L’éducation patriotique ou sinisation des Ouïghours s’effectue de plusieurs façons : d’abord par la répression qui passe par une surveillance permanente avec des caméras installées partout, une surveillance et des contrôles policiers constants. Ensuite avec l’interdiction de pratiquer et d’afficher publiquement sa religion c’est à dire de ne plus porter la barbe pour les hommes et le voile pour les femmes qui doivent en plus raccourcir leur robe. L’interdiction de l’appel à la prière, de se rendre sur les lieux saints et désormais dans les mosquées.

22 octobre 2023, Kashgar Des touristes chinois prennent en photo un boucher ouïghour sur le marché. Ce marché aux bestiaux millénaire est le plus grand d’Asie centrale, il continue de se tenir tous les dimanches aux abords de la ville. Des centaines d’éleveurs ouïghours viennent de toute la région pour vendre ou acheter des animaux d’élevage comme des moutons, des vaches… De nombreux restaurants et stands de nourriture se sont aussi installés pour nourrir tout ce monde. C’est maintenant devenu une attraction touristique de premier plan et les touristes s’y pressent pour manger et faire des photos.

22 octobre 2023, Kashgar Des hommes ouïghours se retrouvent et discutent en buvant le thé dans la vieille ville; ils tentent de continuer leur vie traditionnelle au milieu des nombreux touristes. Ces salons de thé font partie de la culture ouïghoure, les gens s’y regroupent pour échanger, jouer de la musique et danser. Certains, comme ici, ne sont fréquentés que par des hommes principalement âgés d'autres sont mixtes et la clientèle y est plus jeune.  À Kashgar, ils sont parfois reconvertis à l’usage des touristes chinois et les Ouïghours ne les fréquentent plus.

22 octobre 2023, Kashgar Une touriste chinoise prend en photo une femme ouïghoure dans son atelier dans le centre historique. Cette partie de la vieille ville appelée « old old city » est la seule partie de la ville qui a été rénovée dans un style original et où certaines ruines ont été conservées en l’état. Ce quartier n’est plus habité et seuls des ateliers d’artisanat ouïghour, des boutiques de souvenirs et des cafés ont été installés. L’artisanat, comme la poterie, la chaudronnerie ou la vannerie a toujours été pratiqué à Kashgar. Avec la disparition des maisons traditionnelles, il devient, peu à peu, un folklore touristique.

24 octobre 2023, Kashgar Une femme ouïghoure joue avec son petit-fils devant la porte de sa maison dans le centre-ville. Depuis 2021, des études commencent à faire état de milliers d’enfants ouïghours, dont certains âgés d’à peine un an, qui ont été envoyés dans des internats dont ils ne sortaient que le weekend. Le but de ces internats était de les éloigner de leur famille et donc de leur culture afin de leur inculquer une éducation patriotique. A l’intérieur, ils ne pouvaient parler que le mandarin, la langue officielle en Chine et étaient contraints de dénoncer les mauvais comportements de leurs parents.

24 octobre 2023, Kashgar Des touristes chinoises prennent en photo un enfant ouïghour dans une rue du centre historique. Le centre historique a été reconverti en un site touristique. Les habitants ouïghours qui continuent d’y vivre, sont sans cesse sollicités par les touristes pour être pris en photo. Ils se plient la plupart du temps sans rechigner aux innombrables séances et aux exigences des touristes. En 2023, un nombre record de touristes s’est rendu dans le Xinjiang. 260 millions de personnes CHINOISES?? ont ainsi visité la région selon le gouvernement régional qui attribue cette augmentation à la réputation de "destination touristique sûre" du Xinjiang’.

23 octobre 2023, Kashgar Des vendeurs ouïghours vendent des plaques de cuissons et du mobilier en zinc devant les ruines du grand bazar récemment détruit. Kashgar a toujours été un centre commercial majeur et son grand bazar, le plus grand d'Asie centrale en était le symbole. On pouvait y croiser des commerçants et des acheteurs de tous les pays voisins. Tous les produits de la région y étaient disponibles, selon un dicton local : ‘’Tout peut se trouver au grand bazar. Tout, sauf du lait de poule’’. Désormais il ne reste plus que quelques vendeurs qui vendent pour la plupart des vêtements ou des accessoires pour la maison, au milieu des ruines ou sur les trottoirs adjacents.

22 octobre 2023, Kashgar Le marché aux bestiaux est devenu une attraction touristique, des spectacles de danse y sont organisés et les touristes chinoises dansent avec des hommes ouïghours.  Ce mélange de chant et de danse sont appelées Muqam. Reconnu patrimoine immatériel de l’Unesco en 2006, il a été utilisé par le gouvernement chinois pour montrer la richesse culturelle de son pays. Le contenu des chants offre une grande variété de styles : poésie, proverbes et récits populaires et reflète, parfois, l’histoire et la vie actuelle de la société ouïgoure. Les danses, au delà des rythmes et pas, se caractérisent par ses figures (cueillir des fleurs avec la bouche, porter un bol sur la tête) et ses imitations d’animaux exécutées en solo.

23 octobre 2023, Kashgar Des touristes chinois posent pour des photos devant des statues d'agriculteurs ouïghours dans le parc à thème situé sur le site du mausolée d'Abakh Khoja. Construit au XVIIème siècle, c'est le lieu le plus sacré du Xinjiang. Abakh Khoja était un chef islamique du XVIIème siècle considéré comme un prophète. Dans ce mausolée sont enterrés les membres de sa famille soit 72 personnes sur 5 générations. Le site autour du mausolée a été transformé en un parc d’attraction ouïghour avec une sculpture à taille réelle d’une mosquée, un musée présentant des intérieurs ouïghours, des maisons traditionnelles ouïghoures, des jardins, on peut même s’y promener à dos d’autruche.

23 octobre 2023, Kashgar Des touristes chinois se prennent en photo en costume traditionnel ouïghour dans le centre historique. Après une longue séance de maquillage, les modèles, principalement des femmes chinoises mais aussi des hommes sont photographiés aux quatre coins de la ville, faisant parfois la queue devant les spots incontournables. La Chine représente toujours ses minorités ethniques dont les Ouïghours en costume traditionnel même lors d’activités de la vie de tous les jours, alors que normalement, ces costumes sont uniquement portés lors des fêtes.

7 août 2023, Kashgar Une famille chinoise se photographie en costume traditionnel ouïghour devant une mosquée fermée, le soir dans le centre-ville. Comme elles n’accueillent plus de fidèles les mosquées conservées du centre restent fermées et servent uniquement de décors pour les photos des touristes. Même les costumes ont été modifiés avec des couleurs criardes ou des paillettes pour faire plus authentiques aux yeux des touristes.

10 août 2023, Kashgar Des touristes chinois prennent une leçon de peinture dans la vieille ville. De nombreuses activités sont organisées à destination des touristes, c'est la source principale de revenus des nouveaux propriétaires chinois des commerces de la ville. Pendant une décennie la vieille ville historique a été systématiquement détruite et reconstruite dans une version aseptisée avec des cafés modernes, des boutiques et des trompe-l'œil uniquement destinés aux photos des touristes transformant l'ensemble de la vieille ville en un véritable parc d’attraction.

23 octobre 2023, Kashgar Des danseurs ouïghours font un spectacle pour les touristes chinois dans le parc à thème situé sur le site du Mausolée d'Abakh Khoja. Ce site a été aménagé en un parc d’attraction ouïghour où les touristes chinois peuvent assister toutes les heures, pendant la haute saison, à des spectacles de Muqam, danse et musique traditionnelles ouïghoures, dans un décor en carton-pâte. Les danseurs sont toujours jeunes et beaux pour correspondre à l’image des minorités distillée par l’état chinois.

23 octobre 2023, Kashgar Tous les jours en fin d’après-midi un spectacle gratuit d’une quinzaine de minutes de danse Muqam, la danse traditionnelle des ouïghours, est organisé à l’entrée du centre historique désormais transformé en site touristique. Les touristes chinois s’y bousculent pour être aux premières places, pour filmer ou prendre des photos. Sur le mur de l’entrée de la vieille ville, à gauche, on peut voir 5 A qui correspondent au classement des sites touristiques en Chine, 5 étant le maximum.

22 octobre 2023, Kashgar Une touriste chinoise se prend en photo devant une exposition de photo ayant pour thème les jeunes habitants de Kashgar, qu’ils soient Ouïghours ou Hans. La légendes des photos racontent leur histoire et parlent de leur métier. Le coût élevé de l’enseignement secondaire, le manque de formation et la difficulté de parler le mandarin, la langue officielle chinoise, cantonnent souvent les jeunes ouïghours dans les emplois subalternes et ôtent tout espoir d’avenir à la jeunesse.

31 Juillet 2023, Kashgar Toutes les cinq minutes environ, un car de touristes chinois arrive dans le centre, les touristes visitent une partie de la vieille ville au pas de course puis remontent dans leur car vers un autre site comme le mausolée d'Abakh Khoja, le lac Bal Sha ou le désert de Takamaklan (voir le bonus photo ci-dessous). Leurs guides ouïghours, des femmes la plupart du temps se regroupent pour les saluer lors de leur départ.

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Le Muqam ouïghour, patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO

Le Muqam mélange de chants, de danses, et de musiques populaires et classiques. Il se caractérise par sa diversité sur plusieurs plans : contenu, chorégraphie, style musical et instruments employés. Les chants, aux rimes et à la métrique variables, peuvent être interprétés en solo ou en groupe. Les paroles sont des ballades populaires, mais aussi des poèmes de maîtres ouïgours classiques.

Pour regarder les photos en écoutant la musique cliquez sur l'icône "son".

Emmanuel Serna

Xinjiang, le nouvel eldorado des touristes chinois.

J'ai réalisé ce reportage dans le cadre d'un projet personnel en cours "Folklores" qui tente de montrer comment la Chine, au nom de l'unité nationale, de la modernisation et de la sauvegarde des spécificités culturelles, a réduit ses minorités ethniques uniquement à leur folklore; en transformant leurs habitats et leurs paysages en « villes ou villages modèles » ou en construisant des « parcs des nationalités » pour les exhiber aux touristes nationaux en quête d’exotisme.

Après le Tibet, j’ai choisi le Xinjiang où pendant une décennie, le gouvernement chinois s'est attelé à transformer le mode de vie et les traditions des Ouïghours. D'abord par la répression, des centaines de milliers d’entre eux ont été envoyés dans des camps de rééducation. Ensuite par une surveillance continue avec la présence d’innombrables policiers chinois et de points de contrôle omniprésents. Enfin par la transformation des villes selon les normes chinoises. Ainsi de nombreuses villes, dont Kashgar, cité emblématique pour les Ouïghours, ont été systématiquement détruites et reconstruites dans une version aseptisée. C’est ainsi que le centre de Kashgar s'est vu transformé en un véritable paradis pour touristes.

Aujourd'hui Les nombreux policiers chinois ont été remplacé par des touristes, nombreux et chinois eux aussi et les points de contrôles désormais tenus par des Ouïghours, n'existent plus qu'à l'entrée des centres touristiques et sont plus symboliques qu'autre chose. Les touristes se pressent pour visiter les vieilles rues rénovées, agrémentées de boutiques de souvenirs et de cafés modernes, la mosquée vide de croyants ou des ruines conservées en l'état et transformées en marché d'artisanat ouïghour. Ils font également la queue aux stands de nourriture pour goûter les spécialités locales.

Aux quatre coins de la vieille ville ou à dos de chameau, ils se font prendre en photo vêtus de costumes traditionnels ouïghours ornés de paillettes après une longue séance de maquillage dans un des nombreux studios de photo-maquillage-location de costumes qui ont fleuris dans la vieille ville.

En plus de la manne financière qu'il rapporte à l'état chinois, le tourisme est aussi un moyen de changer l'image du Xinjiang, associé à l'oppression des Ouïghours, en montrant une vie normale et ordinaire comme partout ailleurs en Chine.

À la découverte du Xinjiang

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Touristes chinois au lac Bai Sha à proximité de Kashgar

Touriste chinois dans le désert de Taklamakan

La mosquée Id Kah de Kashgar aujourd'hui fermée

Un chameau destiné à promener les touristes au lac Karakul à proximité de Kashgar

La mosquée fermée de l'oasis de Tuyugou prés de Turpan

Le Xinjiang est la plus grande région de Chine, seulement peuplées de 20 millions d'habitants. Montagnes, lac, édifices religieux, les points d'intérêt remarquables ne manquent pas. Bien sûr il y a toujours de quoi faire la photo!

Ouighours: Le discours de Raphaël Glucksman au parlementeuropéen

«Le pire crime contre l'humanité du XXIe siècle». C'est le "J'accuse" du député européen envers les dirigeants du Parti communiste chinois. Le 17 décembre 2020, le fondateur du parti Place publique a prononcé un discours devant le parlement  européen à Bruxelles au sujet du sort réservé à la communauté musulmane Ouïghoure, dans la province du Xinjiang, en Chine. Il a dénoncé sa «déportation» et son «éradication».

La Chine des minorités / ÉP 1 : Xinjiang, les ouïghours martyrisés, sinisés et folkorisés
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Xinjiang, les ouïghours martyrisés, sinisés et folkorisés

Xinjiang, les ouïghours martyrisés, sinisés et folkorisés

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